Le cultivateur permet de travailler plus en profondeur qu'une houe pour éliminer la végétation indésirable et les mauvaises herbes ou pour incorporer du compost et de l'engrais. Il en va de même pour le défrichage, l'ameublissement et l'aération du sol dans les parterres de fleurs et les potagers de taille moyenne à grande. Grâce à sa fabrication massive - la tête de l'outil est forgée et non pas simplement soudée comme c'est souvent le cas - même les sols lourds ou très compactés ne posent aucun problème à ce cultivateur.
Les dents sont disposées de manière à ameublir la terre de manière très efficace : la dent arrière, isolée, déchire tout d'abord la terre et transporte les grosses mottes dans la trajectoire des deux dents avant, qui se chargent - quasiment dans un deuxième temps - de la réduction en miettes plus fines. Avec ses trois dents, la tête de l'outil du cultivateur ne mesure pas plus de 13 cm de large, ce qui permet d'agir facilement dans les plates-bandes étroites et entre les rangées de plantes dans le potager.
Le cultivateur se caractérise par la forme incurvée de ses dents - généralement entre une et sept - qui forment un angle tel qu'elles peuvent être facilement tirées à travers la terre. Typiques également : les extrémités des dents, élargies à la manière d'un soc de charrue, que nous avons fait réaliser particulièrement longues et larges pour notre outil et qui travaillent ainsi très efficacement.

Un bon outil peut susciter des sentiments - dans les petits moments où il compense l'effort lié à son utilisation en "collaborant" et en offrant une expérience fonctionnelle et tactile agréable en retour - et ce pendant des décennies.

Nous faisons travailler deux aciers inoxydables différents chez Sneeboer en Hollande du Nord : l'un plus fortement allié et plus tenace pour les ressorts et les douilles des supports de manche et l'autre moins allié et plus malléable pour les pièces fonctionnelles. Pour tous les outils, nous avons fait allonger les ressorts et les passe-fils, ce qui garantit une plus grande stabilité au travail et moins de risques de rupture pour le manche immaculé. Les douilles sont fixées de manière durable et sûre à l'aide de rivets en laiton.

Le bois de frêne va de soi. Mais seuls sont utilisés des bois contrôlés pour que leur veinure soit la plus verticale possible. Cela réduit au minimum le risque de rupture et garantit la stabilité qui caractérise un bon manche d'outil. Pour affiner encore la surface bien poncée, le bois est ensuite traité avec un vernis à l'huile de lin.